La dignité est une notion chère à la sophrologie.
Elle y associe étroitement trois valeurs fondamentales de la méthode : la confiance, l'harmonie et l'espoir.
La confiance en soi-même, dans la capacité de s'aider, de se soutenir soi-même, de grandir et de le faire pour les autres dans la limite de ses possibilités, et aussi la confiance en ce que la vie peut nous apporter de meilleur.
L'harmonie
reflète notre potentiel à faire vivre ensemble, en équilibre, toutes nos valeurs essentielles. C'est-à-dire, prendre nos responsabilités envers ces valeurs qui sont nos directions personnelles de vie et ce, qu'elles soient ou non dans l'air du temps.
L'espoir
fait référence à notre faculté de concevoir et de nous projeter dans des projets, des plans, des possibles qui soient sains pour soi et aussi pour autrui.
"Nous avons toujours le choix de traiter les autres et nous-même avec dignité."
Avez-vous déjà envisagé qu'à chaque fois que l'on entretient une tendance à stresser, cela revient à faire passer ce que nous voulons obtenir non pas pour quelque chose qui mérite que nous mettions en œuvre nos talents, nos qualités et donc nos valeurs pour l'atteindre, mais pour quelque chose qui est plus important que notre équilibre, plus important que notre harmonie et donc plus important que notre santé ?
Dès que nous acceptons le moindre instant de pression - sachant qu'une vie est une succession d'instants, soit dit en passant -, nous déclarons que nous avons moins de valeur que l'objectif que nous poursuivons.
Oh ! bien sûr nous pourrons toujours nous faire croire que c'est normal d'être tendu dans telle ou telle situation. Mais, dans le fond, ce que nous faisons c'est bel et bien de faire passer nos résultats avant nous-même.
Alors si votre concept de la dignité se rapporte au respect de l'intégrité physique et psychologique de la personne, cela vaut peut-être la peine de vous poser la question lorsque vous vous sentez crispé par un résultat à atteindre. Car s'il y a tension alors il y a aussi une certaine rigidité subordonnée à vos décisions d'actions ou à vos choix de pensées. Croire que l'on n'a pas le choix de ses pensées est une erreur ! À minima, vous avez le choix de ne pas les suivre.
Vous avez peut-être déjà constaté qu'à l'instant où on réalise que l'on est en train de se maltraiter, cela suffit pour y mettre un terme immédiatement. Comme si une part de soi sort de son apathie et refuse l'oppression.
Prenez conscience de vos tensions, décidez de vos priorités et réveillez votre dignité !
Parution initiale : 2012 - 09/2017
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